dimanche 27 janvier 2008

Domingo à Àguilas... lavage!













































Bon dimanche à tou-te-s,





Depuis notre dernier épisode de pimamau à vélo, nous avons visité Almería et son beau grand chateau. De ce que nous avons cru comprendre des explications espagnoles, il fut construit au 10e siècle par les islamistes qui avaient conquis le sud de l'Espagne à l'époque des croisades. Il fut reconquit et fortifié par les Espagnoles au 13 ou 14e siècle. L'architecture était donc métissée de tendances arabes et espagnoles mais évidemment, les ruines restantes étaient surtout celles des fortifications espagnoles. Également dans cette journée de repos à Almería, nous nous sommes gavé de bonbons, de patisseries, de pizza au maïs et de pains à l'ail. Nous sommes retourné au camping La Garrofa en autobus, mais non sans embûche (après avoir manqué 4 fois de suite le même autobus!)

Le lendemain, 24 janvier, nous sommes parti vers "El parque natural de Cabo de Gata". Le chemin s'est très bien fait sur parcours plat jusqu'à "Los Escullos", qui était un beau camping. Par contre, c'était de plus en plus éloigné de la "Costa del Sol", et par le fait même de la civilisation. On continue à très bien manger, et même des festins: omelettes aux piments et fromage, spag à l'huile d'olive et tomates cerises; tortellinis épinards et ricotta avec sauce rouge et fèves rouges, en dessert des biscuits au chocolat et avelines... En tout cas on ne se tanne pas des pâtes, du fromage et du pain.

Ces savoureux festins réconfortent quelques journées plus difficiles comme celles du 25 et 26. Le temps semble nous lâcher, le ciel s'assombrit, le vent et les bourrasques soufflent face à nous. Ajoutons à celà deux côtes qui feraient rougir de honte Camilien-Houde et un parcours valloneux en plein milieu de nul part. Bref, tout pour nous mettre du plomb dans les jambes et nous miner le moral. En retournant enfin sur la côte en fin d'après-midi, on croise notre première ville et donc notre premier supermercado. Le ventre vide, on remplit nos sacs d'une décharge de nourriture et on repart alors qu'il ne reste que 10 km avant le camping et notre repas-repos. Attention, en toute innocence, on se dirige vers une tabarslack de côte que vous verrez en photo et qui durait 2.5 km (asphalte laide, vent de face, 40 durs km dans le corps, chargés comme des mullets et moral à terre). Finalement, on grimpe la chose avec ce qui nous reste de désespoir et on arrive au camping tant souhaité 5 km plus loin. La nuit fut très venteuse et nous réalisâmes que nous quittions le sud peu à peu vers la fraîcheur du Nord-Est. Comble de la malchance, notre brûleur s'entêtait à ne pas chauffer suffisament et nous devâmes notre repas à ce gentil voisin Parisien au méga brûleur qui nous permit de manger ces tant désirés tortellinis (2 heures plus tard). Cependant, beau, économique et très convivial camping.






Le 26, le soleil ne fut toujours pas de la partie. Une journée encore très valloneuse et tout autant venteuse. Encore une cinquantaine de km à faire et puis nous avons quitté l'Andalousie pour entrer dans la Région de Murcia. Nous avons passé par la ville très touristique de Mojàcar sur laquelle les km de plages sont invraisemblablement couverts de sables et non de roches, comme partout ailleurs. ¿Surprenante cette nature n'est-ce pas? -Sentez ici le ton sarcastique-.


Aujourd'hui, nous prenons une journée de repos pour faire le lavage de tous nos vêtements sauf ceux que nous portons. Au diable les dépenses, on s'est payé deux brassées dans des vraies de vraies laveuses. Cependant, pas de sécheuse (voyez vous même par la photo ci-jointe).


Bon, allons profiter de ce dimanche où tout est fermé sauf ce petit café internet! Ciao
























Maude, Marie-Eve & PM
























PS: Voici une photo avec un beau tata de la part de Maude pour les ami-e-s de la garderie



PS2: Si vous voulez voir notre trajet approximatif jusqu'à maintenant, voici le lien


















mercredi 23 janvier 2008

Journée de visite à Almería


Merci beaucoup pour tous vos beaux commentaires, c'est émouvant de lire vos réactions.


Depuis nos derniers écrits, le paysage à vélo a quelque peu changé. Nous avons constaté hier une réalité qui donne le moton, celle des immigrants clandestins africains travaillant dans les serres de légumes. Pendant les deux derniers jours, nous avons traversé une mer de plastique servant à recouvrir les plantations de légumes (piments, concombres...). L'air pollué, les chauffeurs tout à coup peu courtois... le tout sous un soleil écrasant mais sur un parcours plat. Ce long paysage fade nous a fait réfléchir sur la conditions des ces clandestinos. Disons qu'on a vu la différence entre la belle l'Espagne telle que montrée aux touristes et celle bel et bien imparfaite.


Le 21 au soir, nous avons couché au camping Las Vegas situé à 4 km dans les terres pleines de serres d'une ville n'étant même pas indiquée sur la carte. L'endroit était cocasse et en répétant les dires de Marie-Eve, même un peu "tarré", avec des gens surprenament trop heureux et des arbres trés étranges sans écorce ni feuille. La proprio était vraiment gentille. Elle nous a vendu de très bons pains dorés pour dessert aprés un succulent repas de pâtes à la sauche béchamel et aux haricots blancs.

Le 22 au matin, nous sommes reparti à travers les serres, mais néanmoins, à 10 km avant d'arriver à notre campement situé à La Garrofa, nous avons retrouvé le paysage de la côte avec ses chemins sinueux sur flancs de montagnes. Aujourd'hui, on prend encore ça cool avec une visite de la belle ville d'Almería qui contient plusieurs musées, un chateau et une avenue principale ressemblant au centre-ville de la Havane. On s'est trouvé un guide des campings de l'Espagne, ce qui va nous aider grandement et nous tranquillisera l'esprit pour les nuits à venir.


Sur ce, on vous laisse sur des photos.

Maude, Marie-Eve & Pierre-Marc






dimanche 20 janvier 2008

Journée de repos sur la plage à Castell De Ferro

Hey! On a appris qu'il y avait des lecteurs et lectrices assidu-e-s du blog, alors nous y revoilà pour donner des nouvelles, en espérant que les photos marcheront ce coup-ci.

Quand nous avons quitté Iznate le 17, nous avons descendu toutes les côtes que nous avions monté la veille. Le hic c'est que chargé comme nous le sommes, ce n'est pas le temps de faire de la vitesse comme en descendant Jay Peak ou Camilien-Houde. Rendu de nouveau à la côte, il était déjà tard, alors on s'est dirigé à la recherche d'un nouveau camping. Avant de trouver celui à Torre del Marre, nous sommes passé par 3: le premier était réservé aux Campings cars (duh!), le 2e était fermé pour réparation et le 3e était réservé pour naturalistes et malheureusement, nous n'avions pas notre permis de tout nu. Finalement, le 4e était le bon mais avec tout ça on a encore monté les tentes à la montée de la nuit et on a mangé un couscous aux légumes et aux pois chiches! Ce qui signifie que le brûleur au diesel fonctionne bien. Ce qui est drôle dans cette ville, c'est qu'on dirait la Floride pour les Européens. Dans ce camping, il y a des français, anglais, allemands... On sait maintenant que bonjour ou bon matin en Allemand c'est quelque chose comme Gutten Morgen.

La journé du 18, on a recommencé à longer la côte. Un paysage magnifique avec les nombreuses baies et falaises. À la gauche, des montagnes et parfois même des sommets eneigés. À droite, c'est la méditérrannée à perte de vue. Depuis notre arrivée, le ciel est bleu et le soleil au rendez-vous. Il fait entre 15 et 25 degré. Dans la soirée du 18, on arrive à Herradura et on y trouve le plus beau camping à date! On a des voisins Anglais sympas et le terrain est très commode avec une balançoire sans coussin et de beaux arbres. C'est définitivement de moins en moins touristique.

Le 19, le paysage est semblable et ce qu'on constate, c'est que le matin on monte dans les falaises sur des kilomètres très valloneux et le soir on redescend vers la plage pour aller camper dans une nouvelle ville. Avec 35 livres de bagages, c'est, disons, un très bon entraînement. Le soir on couche à Castell de Ferro dans un camping où il y a surtout des espagnols. On se rend compte que Marie-Eve à perdu un truc à (sûrement) un des arrêts qu'on a fait pendant la journée alors on décide qu'il faut y retourner absolument même si nous sommes dans la totale incertitude de retrouver la chose. Le lendemain matin, je pars sans saccoches (quel soulagement de monter ces belles côtes sans encombrement quelconque) et 15 km plus tard, je trouves le tout sur le bord de la route. Sur le chemin du retour, je fais le chemin avec un cycliste espagnol tout de lycra vêtu peu jasant mais je réussis à entamer la discussion en lui parlant de son Specialized Tarmac monté sur du Campy Chorus. Il me dit que ça vaut à peu près 2000 Euros, donc quand même moins chers qu'au Québec. On parle de tout ça en montant des côtes et malgré qu'il a des allures d'Alberto Contador, son coup de pédale n'a rien d'impressionnant.

Pendant que je suis parti chercher le truc, les filles font le lavage et on se rend compte qu'on devra prendre la journée off pour faire sècher le linge. On passe alors l'après-midi à la plage et à se promener. Ici, tout est fermé de 14 à 17 heures, pas trop évident, nous qui voulions profiter de notre aprés-midi. Juste avant 14 heures, on a eu le temps de se prendre de la crème glacée. Sous le soleil, il fait très chaud!

PS: On lit tous vos commentaires, mais essayez d'être clair dans votre identification, merci :)


PS 2: Ce fut plus long que prévus uploader les photos sur Flickr alors pour cette fois-ci je les ai mises directement dans le message en attendant une meilleure solution. (C'est quand même long).

jeudi 17 janvier 2008

Première journée Malaga-Iznate

Bonjour tout le monde,

Nous sommes arrivé à Malaga à 6h25 hier matin, heure d'ici. Le vol s'est très bien déroulé, le passage aux douanes fut bien facile et puis les employés de l'aéroport nous ont laissé faire le montage de nos vélos et de nos saccoches même si cela a pris 2 heures!! On est sorti de l'aéroport en même temps que le soleil se levait.

Ensuite, on s'est promené dans Malaga, ville qui ressemblait beaucoup à l'Amérique Latine. Plus ou moins adaptée aux vélos d'ailleurs. Plus on sortait de la ville, mieux c'était. Sur une autre note, nous n'avons pas trouvé de Kerozène ni de Naphta mais fallait s'y attendre. On va décider aujourd'hui si on prend du diesel, mais ça semble inévitable.

Le paysage est très beau, surtout quand nous suivions la côte bordée de palmiers et parfois de parcs, dans lesquels les gens peuvent faire de l'exercice avec des machines semblables à celle dans les Gyms, mais à l'extérieur! Quel beau programme de mise en forme!

Ensuite, ce fut l'épopée du Camping. Nous avons quitté la côte pour le trouver, et chaque personne qui nous donnait des directions nous faisait croire que c'était proche, mais ce fut environ 10 km de cols sans fin. Morale de cette histoire: ne jamais croire un espagnol sur la durée d'une route!! Au moins, le camping était génial: super bien installé, des toilettes propres, des douches chaudes, des machines à laver, une vue magnifique sur les montagnes... Plusieurs englais en Camping car, ce qui est plûtot inusité.

Nous sommes arrivé à la tombée de la nuit et avons monté les tentes dans la noirceur, nous avons tout installé, bien mangé et puis nous avons dormi jusqu'à 11 heures ce matin (sauf Maude qui s'est levé à 8:30!), faut dire qu'on avait pas dormi de la nuit de Lundi à Mardi, ce qui n'est pas de la paresse, vous en conviendrez!!

Alors voilà, aujourd'hui on retourne à la côte, on trouve de la bouffe et on s'installe pour la nuit prochaine.

Bon, maintenant on essaie de mettre quelques photos

À bientôt!

Marie-Eve, Maude & P-M

mercredi 2 janvier 2008

Deux semaines avant le départ

Alors voici le blog qui sera dédié à notre voyage à vélo.

Petites informations pour commencer:


Date de départ: 15 janvier 2008

Agence de transport: Air Transat
Lieu d'arrivé: Malaga, Espagne
Heure de départ: 17:20 (heure du QC(-5 (EST)))
Heure d'arrivée: 6:30 (heure de l'Espagne (+1 (CET))) - 00:30 (heure du QC(-5 (EST)))

Plus d'info sur les fuseaux horaires

Pour spécifier l'heure, nous utiliserons donc les termes EST, CET, EET (au besoin)...

Sur une autre note, nous utiliserons le site web Flickr pour publier nos photos qui pourront être également vue sur ce blog. De plus, nous tenterons de
joindre une image représentant le message que nous écrivons.

Et voilà, c'est parti,

Pierre-Marc

PS: Merci à Patrick pour l'idée du blog

Cliquez sur l'image pour agrandir